Alger accueille les Assemblées annuelles de la BID
Par Nel Charbel KOFFI

La capitale algérienne accueille, depuis ce lundi 19 mai 2025, les Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID), placées sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune. Ce rendez-vous se tient au Centre international des conférences Abdellatif Rahal et réunit plus de 2 000 participants venus des 57 pays membres.
Pour cette 50e édition, la BID a choisi de placer les débats sous le thème « Diversification économique : un enrichissement de la vie », un message fort dans un contexte mondial incertain, où les économies cherchent de nouveaux leviers de résilience. Ce choix réaffirme l’engagement de la Banque à soutenir des modèles économiques inclusifs, durables et fondés sur la solidarité. Le président du groupe de la BID, Dr Muhammad Al Jasser, a salué l’engagement du pays hôte pour son hospitalité.
« Nous sommes ravis de tenir nos Assemblées annuelles 2025 en Algérie, dans cette ville historique qui a toujours été un carrefour de coopération et d’échanges culturels », a-t-il déclaré. Il a également souligné que ce rassemblement serait l’occasion de proposer des solutions innovantes, de renforcer les partenariats et d’avancer ensemble vers les Objectifs de développement durable dans les pays membres.
Au-delà des sessions plénières du Conseil des gouverneurs, ces Assemblées 2025 de la BID proposent un programme riche. Il est notamment prévu un Forum du secteur privé dédié à l’entrepreneuriat et à l’investissement ; des ateliers spécialisés sur la finance islamique, la digitalisation, les waqfs (biens de mainmorte à vocation sociale) ; des tables rondes sur l’investissement halal ; et une réunion du Conseil supérieur d’Al Aqsa.
Plus de 40 panels et rencontres B2B sont programmés, avec l’ambition de renforcer les synergies entre pays membres, de favoriser les partenariats Sud-Sud et d’échanger les bonnes pratiques dans un esprit de coopération islamique renforcée. Les travaux prendront fin ce jeudi 22 mai 2025 avec la signature attendue de plusieurs accords de financement entre la BID et des institutions algériennes, dans des domaines clés comme l’agriculture, l’énergie, l’éducation ou les infrastructures.