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7ᵉ édition des Rencontres de la RSE : pari gagné pour le cabinet MinDo Consultants et ses partenaires

7ème édition des Rencontres de la RSE (3)

À Cotonou, vendredi 27 juin 2025, les locaux de Concentrix Bénin ont accueilli la 7ᵉ édition des Rencontres de la RSE – Trophées RSE/ODD. Un événement majeur organisé par le cabinet MinDo Consultants pour promouvoir et mettre en lumière la pratique de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au Bénin. Cette année, le thème était : « Le développement durable est-il rentable en entreprise ? »

Par Ronie Floride AGAMMA

Lancées en septembre 2018, les Rencontres de la RSE se veulent un creuset d’échanges et de réflexion sur les enjeux de cette approche au Bénin. Leur objectif est de vulgariser le concept de la RSE et d’encourager son adoption par les entreprises béninoises. La 7ᵉ édition n’a pas dérogé à cette noble ambition en mettant en avant son rôle dans la performance, la compétitivité et la création de valeur ajoutée des entreprises, quel que soit leur secteur ou leur taille.

En souhaitant la bienvenue aux participants, Charlène NAUD, directrice des opérations de Concentrix Bénin, partenaire de l’événement, a partagé l’expérience et la stratégie de son entreprise en matière de RSE. D’après elle, Concentrix est une entreprise internationale, présente dans 70 pays, qui a démarré ses activités au Bénin en 2021 et évolue dans la relation clientèle. Elle a une vision RSE globale avec une démarche et un plan d’action très clairs, orientés vers la protection de l’environnement, l’inclusion, la promotion et le bien-être de ses employés.

Lançant la rencontre, la présidente du comité d’organisation, Lorie Séphora Adomou, a rappelé que depuis 2018, MinDo Consultants organise les Rencontres de la RSE pour « vulgariser un concept encore méconnu, mais pourtant très utile aux entreprises dans un monde de compétition. »

Selon elle, en sept éditions, la RSE a réuni plus de 2000 participants, en présentiel et en ligne, avec plus de 150 retombées médiatiques. Le cabinet MinDo Consultants est, d’après elle, fier de participer à la promotion de la RSE au Bénin. Une fois la 7ème édition lancée, le PDG du cabinet MinDo Consultants, Léon Anjorin KOBOUDÉ, a présenté un master class sur la communication de la RSE.

Pas de RSE sans communication de la RSE !

Si la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) prend en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux, elle demeure un concept encore méconnu du grand public, soutient Léon Anjorin Stanislas Koboudé, président-directeur général de MinDo Consultants. Selon lui, contrairement à ce que beaucoup d’entreprises pensent, la RSE ne se résume pas à la construction d’écoles ou aux dons de sang. C’est une notion beaucoup plus complexe qui s’articule autour d’un ensemble d’actions impliquant à la fois les dirigeants, les collaborateurs et d’autres parties prenantes.

7ème édition des Rencontres de la RSE (3)

Selon ses explications, une pratique RSE efficace commence par la raison d’être, voire la mission de l’entreprise dans la société ou l’environnement dans lequel elle évolue. Pour lui, si l’entreprise n’arrive pas à clarifier cette mission et son positionnement, toute volonté de mettre en place un plan RSE de qualité est vouée à l’échec. En conséquence, souligne le PDG de MinDo Consultants, il est indispensable d’informer, de former, mais aussi de réussir une bonne vulgarisation à travers une excellente communication sur la RSE.

Il recommande donc aux entreprises d’éviter le greenwashing, l’excès de promesses aux consommateurs et de ne pas confondre la communication de la RSE avec d’autres types de communication. « Les trois critères très fondamentaux pour une communication RSE se résument à la mise en exergue de la responsabilité de l’entreprise sur ses impacts vis-à-vis de la société, de l’économie et de l’environnement. C’est assumer ce que l’on est, en adéquation avec sa vision », a-t-il précisé.

Par ailleurs, au cours de sa communication, Léon Anjorin Koboudé est revenu sur la nécessité de bien distinguer la communication RSE de la communication commerciale. Selon lui, les deux n’ont ni les mêmes objectifs, ni le même ciblage. Une mauvaise communication RSE pourrait, selon lui, causer autant de torts à la réputation de l’entreprise que n’importe quel autre type de communication.

Dans cette optique, la communication RSE doit s’appuyer sur des outils appropriés, un schéma adapté à chaque réalité afin d’éviter la confusion dans le ciblage et la programmation des activités, tout en mobilisant des équipes inventives. C’est d’ailleurs dans cette logique que s’inscrit le cabinet MinDo Consultants dont la mission est d’accompagner les entreprises et d’être leur bras opérationnel pour la communication de la RSE.

7ème édition des Rencontres de la RSE (3)

Pour conclure, Léon Anjorin KOBOUDÉ a exhorté les chefs d’entreprises du Bénin à externaliser leur communication RSE, même s’ils disposent d’un bon staff de communicants en interne. Selon lui, cela permettrait d’apporter un regard extérieur sur les actions RSE, de faire des propositions, tout en restant dans une logique de challenge, d’inventivité et de créativité.

La RSE rentable à 13 % dans le secteur du BTP

L’un des temps forts de cette 7ᵉ édition des Rencontres de la RSE – Trophées RSE/ODD a été le panel thématique : « Le développement durable est-il rentable dans le secteur du BTP ? » Modéré par le journaliste Charles-Andy ADJANOHOUN, ce panel a permis aux participants de comprendre les enjeux du développement durable à travers la RSE dans les entreprises privées et publiques évoluant dans le domaine du génie civil, du bâtiment et des travaux publics. Un concept bien développé dans ces sociétés, malgré l’absence d’un cadre réglementaire.

Des échanges, il ressort que la RSE est bel et bien rentable dans le secteur du BTP. Odille NIVARD, responsable des partenariats à la Fondation LOKO, a d’ailleurs partagé un chiffre significatif en se référant à des études menées en France. D’après elle, les entreprises qui adoptent une stratégie RSE augmentent en moyenne leur productivité de 13 %. « C’est une activité qui est essentiellement rentable parce qu’elle permet de repenser son modèle économique, ses process en les optimisant. Donc en diminuant les inputs, en maximisant l’efficacité des process, en impliquant le personnel et donc en le rendant plus efficace », a-t-elle expliqué. Même si ce chiffre n’est pas spécifique au secteur du BTP, il prend tout son sens dans ce domaine où les inputs sont lourds et particulièrement coûteux en ressources et en main-d’œuvre.