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La Russie renforce son soft power en Afrique par des partenariats médiatiques

Par Dorcas Davier AHOUANGAN

Coopération Russie et l'Afrique

L’Éthiopie accueille, les 22 et 23 avril, le forum international Russie-Afrique des journalistes. Ce forum vise à créer une vaste plateforme pour faciliter l’interaction entre les médias russes et africains, tout en favorisant l’établissement de nouveaux contacts.

« Russie-Afrique : la voie de l’amitié et de la coopération » est le thème de ce forum international. L’événement réunira des représentants d’importants médias et agences de presse russes, ainsi que de l’Ambassade de Russie en Éthiopie. Du côté africain, les participants comprendront des représentants du Botswana, du Ghana, de la Guinée, du Cameroun, du Kenya, de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et de l’Éthiopie.

Cette initiative, organisée par le Centre Alpha-Dialogue pour la formation professionnelle complémentaire (basé à Saint-Pétersbourg, Russie), est soutenue par le Fonds Alexander Gortchakov pour la diplomatie publique.

La rencontre, qui se tiendra à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, s’inscrit dans une stratégie claire de Moscou visant à étendre son soft power en Afrique. Pour y parvenir, la Russie envisage de nouer des partenariats avec des médias locaux et d’ouvrir des bureaux pour certains de ses médias sur le continent.

Le programme du forum inclut des rapports analytiques, une table ronde pour l’échange d’expériences et une plateforme de discussion. En plus des événements en présentiel, le forum proposera des sessions en ligne, dont une téléconférence inaugurale intitulée « La voie de l’amitié et de la coopération ». Quatre conférences thématiques sur les interactions entre la Russie et l’Afrique compléteront le programme.

Il est à noter que 22 accords ont déjà été signés entre la chaîne de télévision Russia Today (RT), l’agence de presse Sputnik, et des médias africains entre 2019 et 2023. Ces partenariats incluent des agences de presse publiques (notamment en Algérie, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Congo-Brazzaville et en Mauritanie), des médias d’État, ainsi que des médias privés.