Éthiopie : Inauguration triomphale du plus grand barrage d’Afrique
Le Grand Barrage de la Renaissance Éthiopienne (GERD), joyau architectural sur le Nil Bleu, a été inauguré dans une ambiance de célébration et d’espoir. Plus qu’une simple infrastructure, ce géant de béton incarne le rêve d’une nation entière : accéder à une énergie propre, abondante et capable de propulser son développement économique pour les décennies à venir.
Par Dorcas Davier AHOUANGAN
Avec une capacité de 5 000 MW, le GERD va littéralement doubler la production électrique du pays. Imaginez l’impact : des millions de foyers, d’écoles et d’hôpitaux, jusqu’alors plongés dans l’obscurité, vont désormais s’illuminer. Des entreprises pourront se développer, créant des emplois et stimulant l’innovation. Ce barrage est bien plus qu’une simple source d’électricité ; c’est le catalyseur d’une véritable révolution énergétique, promise à une jeunesse dynamique.
La plus grande victoire de cette aventure ? Le GERD est un projet 100 % éthiopien, financé par le peuple et pour le peuple. Face au refus des bailleurs internationaux, le pays a fait preuve d’une résilience exceptionnelle, transformant ce défi en un formidable symbole d’autonomie et de fierté nationale. Les festivités d’inauguration, avec leurs lasers, drones et feux d’artifice, étaient à la hauteur de cet exploit : une explosion de joie collective et un message au monde entier : « L’Éthiopie a réussi ! »
Les retombées positives ne s’arrêtent pas aux frontières du pays. En devenant un hub régional de l’énergie, l’Éthiopie prévoit d’exporter son électricité vers ses voisins, renforçant ainsi la coopération et la stabilité en Afrique de l’Est. Cette ambition s’inscrit parfaitement dans sa vision progressiste, comme en témoigne son récent virage vers la mobilité électrique.
Le GERD n’est pas qu’un barrage, c’est une lumière qui s’allume, un phare de progrès et de prospérité qui guide l’Éthiopie vers un avenir radieux et autonome. Une success story africaine qui ne fait que commencer.
