Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD avec une vision de rupture
Élu en mai dernier, le Mauritanien Sidi Ould Tah est officiellement entré en fonction ce lundi 1ᵉʳ septembre à la tête de la Banque africaine de développement (BAD). Il succède au Nigérian Akinwumi Adesina et promet un changement de cap face aux défis économiques et climatiques du continent.
Par Kevin da SILVA
La prestation de serment s’est tenue au siège de la BAD, à Abidjan, en présence du Conseil des gouverneurs. « Je prends l’engagement solennel de m’acquitter de mes devoirs avec loyauté et conscience, en ayant uniquement à l’esprit l’intérêt de la Banque », a déclaré Sidi Ould Tah. Il devient ainsi le 9ᵉ président de l’institution panafricaine.
Face à la baisse de l’aide publique au développement, à la montée de l’endettement des États africains et aux impacts des changements climatiques, le nouveau dirigeant appelle à « revisiter le plan d’investissement » et à « changer de paradigme ».
Sidi Ould Tah veut consolider la position de la BAD et développer les partenariats avec d’autres institutions financières. Pour Ludovic Gatsé, président du Conseil des gouverneurs, « le nouveau président est l’homme de la situation ».
